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Communication corporelle et non verbale

   Ce cours nous a permis de découvrir la communication corporelle et non verbale de différentes manières. Nous avons eu la chance de rencontrer des intervenants de divers horizons. J'ai trouvé ces rencontres très enrichissantes sur plusieurs points de vue que je développerai ci-dessous.

   Par rapport au cours en général, j'ai trouvé le fonctionnement intéressant. Les intervenants nous faisaient vivre leur quotidien. C'est une expérience qui me semble pertinente car ainsi nous pouvons mieux réaliser ce que ça peut nous apporter, les avantages, les bienfaits de ce qu'ils nous proposent. Nous étions donc directement plongés dans leur univers. En le vivant, on peut aussi être marqué de ces expériences et ainsi mieux les garder en mémoire pour l'avenir.

   En ce qui concerne les intervenants que nous avons rencontré, nous avons réalisé des courtes vidéos. Dans ces vidéos, on y développe les concepts théoriques mais on s'exprime aussi sur ce qu'on a ressenti lors de l'activité. Ensuite, on explique dans quel contexte on pourrait le réinvestir. Après chaque vidéo vous trouverez également une analyse réflexive personnelle.

Rencontre avec Natacha Ronsmans: "Qu'est-ce que le contact avec la nature et les animaux peut m'apporter en tant qu'humain?".

Pony city
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   Au cours de cette rencontre nous avons pu découvrir l’ASBL Pony city. J’ai trouvé cette expérience très intéressante, car on entend parler souvent d’ASBL, mais on ne sait pas toujours comment elles se construisent, comment elles fonctionnent, ce qu’elles font.

 

   Pour moi, créer une ASBL n’était pas à la portée de tout le monde. Et durant cette intervention, je me suis rendu compte que tout le monde avait la possibilité de créer une ASBL tant qu’il en a la motivation pour aller au bout de son projet. Ça m’a permis de me questionner et de me demander si plus tard avec un peu plus d’expérience je ne voudrai pas moi-même créer une ASBL pour répondre à certains besoins que j’aurai pu observer dans mon métier. Ce fut donc pour moi une chouette découverte qui me donne envie de découvrir d’autres ASBL pour voir différentes organisations.

   De plus, j’ai trouvé que l’activité qu’elles nous ont proposée après était très riche, car elles nous mettaient nous-mêmes en situation. Elles ne nous expliquaient pas simplement en théorie, elles nous faisaient ressentir les choses pour qu’on se rende compte de l’apport que ça peut avoir sur nous. Personnellement j’avais une appréhension au début par rapport à une des deux activités, car je ne connaissais pas encore bien les autres et j’étais intimidé de faire l’exercice face à eux. J’ai tendance à parfois avoir des difficultés à prendre une place « autoritaire » et à être sûre de moi. Nous devions donner un ordre au chien et j’avais cette peur de l’échec face aux autres et du jugement qu’ils pourraient porter sur moi. Mais j’avais aussi cette peur de l’échec au risque de baisser dans mon estime et me sentir « nulle ». Avant que ce soit mon tour, j’ai été très attentive à toutes les consignes et je m’imaginais dans ma tête comment poser ma voix pour me sentir prête. Je me disais aussi que j’en étais capable et que je ne devais pas douter de moi. Je me suis donc lancée dans l’exercice et je ne voulais pas montrer ce petit stress que j’avais au fond de moi. Quand j’ai réussi l’activité, ce fut une petite victoire pour moi et ça m’a redonné confiance. J’ai donc pu réellement ressentir ce qu’elle venait de nous expliquer par rapport à cet exercice et l’apport qu’il avait. J'ai donc réalisé à quel point un "simple" exercice pouvait être bénéfique.

 

Rencontre avec Véronique Urbain: "Couleur et magie".

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   Durant cette séance, nous avons pu développer notre côté artistique. Elle proposait différents matériaux et nous donnait une consigne très large. Ce fonctionnement permettait vraiment de laisser place à notre imagination, c’était à nous de faire ce que nous voulions. Moi qui ai tendance à parfois manquer un peu d’imagination dans les peintures ou créations artistiques j’ai su trouver ma place et profiter pleinement de l’activité.

   Au début je n’étais pas très enthousiaste quand je suis arrivée en classe, car je me suis dit que j’allais avoir des difficultés à être inspirée et du coup je ne prendrai pas de plaisir à le faire. Je n’ai pas vraiment été habituée à développer ma créativité, mon imagination durant mes années scolaires. Avec ma formation d’institutrice maternelle, ma créativité se développe petit à petit, mais je manque de confiance en moi et j’ai tendance à ne pas être satisfaite de moi.

   J’ai pu me rendre compte que ma formation d’institutrice m’a permis de développer un peu mon côté artistique et que petit à petit je suis plus inspirée et je prends plus de plaisir. Je me lance plus rapidement dans une création. Avant il me fallait 10 minutes avant de peindre ou sculpter ou faire une autre création parce que je voulais savoir avant ce que je voulais faire et je ne trouvais pas d’idées. Maintenant je me lance, je suis plus spontanée et je réfléchis moins avant pour savoir ce que je vais faire. On m’a permis de laisser libre cours à mon imagination pendant ma formation, on m’a donné cette opportunité d’être créative et je trouve qu’il est très important de donner cette opportunité aux jeunes enfants et tout au long de leur vie, car la créativité permet de révéler notre personnalité et de découvrir des talents cachés.

   L’animatrice était présente et portait de l’attention à nos réalisations, en nous valorisant d’une manière implicite et ne nous coupait pas dans notre activité. Elle gardait une place très discrète, mais à la fois très attentive. La manière dont elle portait son attention sur ce que je faisais me rendait fière et me donnait envie d’explorer encore plus. Le fait de ne pas interrompre me semble très important, car si on interrompt on va poser des questions et la personne va commencer à réfléchir à pourquoi elle a fait telle ou telle chose hors l’art me semble quelque chose de plus spontané et on ne doit pas risquer de casser cette spontanéité en intervenant. Cependant montrer de l’intérêt renforce l’estime de soi et donne envie d’aller encore plus loin dans la découverte de l’art et de soi.

   J’aurais trouvé intéressant d’échanger encore plus sur le parcours de l’animatrice car elle a beaucoup voyagé. Ayant discuté un peu avec elle, j’avais envie d’en apprendre plus sur son aventure, sur son parcours, son ressenti, ses difficultés. Ça m’aurait beaucoup intéressée pour mieux savoir ce qui pourrait m’attendre dans le futur. Pour moi, c’est un rêve que je construis depuis quelques années, mais j’ai un peu peur de me lancer, peur de ne pas arriver à m’habituer au pays, ne pas trouver de travail, avoir des difficultés à communiquer à cause des barrières de la langue. Il y a aussi tout le côté administratif, comment on peut faire pour rentrer en communication avec un autre pays, quels organismes existent, quelles sont les différentes possibilités sur place. Ce sont des craintes que j’ai et auxquelles je cherche des réponses. C’est pourquoi discuter avec des personnes qui ont fait cette expérience m’intéresse particulièrement.

Rencontre avec Brigitte Buisson et Aurore Faivre D'arcir: "Les enfants extra en ATL".

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   Au cours de cette activité, nous avons pu être face à de réelles situations dont on ignore parfois l’existence. J’ai pu me rendre compte de toute la réflexion, tout le questionnement que l’on peut avoir face à une situation pour essayer de trouver une solution. Cette expérience m’a permis de me rendre compte de la complexité et de la difficulté de certaines situations, l’importance de faire ses propres observations et de ne pas toujours se fier à ce qu’on peut nous dire.

   J’ai trouvé que cet échange était riche à travers les discussions qu’on pouvait avoir et ainsi me rendre encore plus compte de l’importance du travail d’équipe. J’ai pu dégager des attitudes, valeurs importantes pour le métier d’orthopédagogue, comme l’écoute, le partage, la communication, l’observation, la remise en question. Je me suis rendu compte de ces valeurs parce que c’est ce que nous devons faire pour essayer de trouver des solutions. Pour moi, si l’orthopédagogue n’a pas ses valeurs il n’arrivera pas à bien répondre aux besoins des personnes qu’il accompagne. S’il n’observe pas, il ne saura pas savoir quels besoins a la personne, il ne saura pas non plus réajuster son action s’il ne remarque pas où sont les forces et les faiblesses de la personne, s’il ne se remet pas en question continuellement et qu’il remet la faute sur les autres, son travail ne correspondra pas au but recherché.

   En tant qu’institutrice, ces valeurs sont essentielles et j’ai essayé de les développer au mieux durant mes études, mais je ne me rendais peut-être pas encore assez compte du bénéfice que ça pouvait avoir sur les enfants d’avoir cette attitude. Durant cette activité, en écoutant les témoignages, je me suis rendu compte que certaines institutrices n’avaient pas du tout cette attitude et dû à cela les difficultés de l’enfant grandissaient.

 J’ai aussi pu réaliser l’importance du métier d’orthopédagogue dans la société d’aujourd’hui et l’évolution qu’il doit y avoir dans notre société pour répondre au mieux aux besoins de chaque personne. Les personnes en situation de handicap ont besoin de notre soutien pour évoluer. Si nous les enfermons dans des cases et ne les aidons pas, ils ne pourront pas progresser. Or, si on fait notre maximum pour les introduire dans notre société, ils auront sans doute plus de facilité à vivre avec leur handicap, voir même peut-être l’oublier par moment, car ils seront avec les autres et ne se sentiront pas différents. Notre société d’aujourd’hui doit évoluer, elle ne doit plus avoir peur de la différence, mais l’accepter, vivre avec et la voir comme une richesse. Ces personnes en situation de handicap ont des besoins, elles ont envie d’être aimées, acceptées, accueillies comme toute personne, c’est à nous de changer pour leur permettre de se sentir bien dans leur peau.

Rencontre avec Chloé Sarasola: "Initiation au monde minéral".

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   Pour la dernière séance, nous avons eu la chance de découvrir la gemmologie. Cette activité était d’un tout autre style des autres. Elle n’avait pas un lien direct avec l’orthopédagogie de premier abord et pourtant je pense que cette activité peut être une prise de conscience pour notre futur métier.

   Nous avons pu découvrir les pierres et ce qui se cachait derrière chaque pierre. L’animatrice m’a fait prendre conscience que chacun de nos choix reflète ce que nous sommes, ce que nous vivons. En prenant une pierre, elle pouvait nous guider par rapport aux énergies qui nous aideraient à avancer. Et je pense que quand nous sommes face à une personne qu’on doit aider nous devons avoir cette prise de conscience, chercher avec elle les éléments qui lui permettront d’avancer, l’accueillir avec tout ce qu’elle a en elle et être à l’écoute de ce que vit la personne pour l’aider au mieux. Les personnes en situation de handicap ont parfois des difficultés à gérer leurs émotions et si on ne leur laisse pas la possibilité de les exprimer la personne ne pourra pas être présente dans l’activité qu’on lui propose et elle ne sera pas bien dans sa peau. En tant qu’orthopédagogue nous avons pour rôle d’essayer de répondre aux besoins de la personne qu’on accompagne. En faisant cette écoute, on va pouvoir mieux analyser ses difficultés et ainsi adapter notre action auprès d’elle pour qu’elle soit ciblée à ses besoins. L’accompagnement d’un orthopédagogue ne sera pas le même pour deux personnes, car chaque personne est différente. Nous devons prendre conscience de cette différence et agir en fonction.

   Peut-être que le faire avec des pierres pourrait être intéressant, mais si nous n’avons pas de pierres, nous pourrions chercher d'autres outils pour nous aider à comprendre ce que vit la personne en face de nous, être à son écoute et s’écouter soi-même.

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