Au cours de sociologie, j’ai pu confirmer ma vision par rapport à la famille. Durant cette formation, j’ai eu une prise de conscience par rapport à l’importance de tout ce qui entoure l'enfant. Quand on a un enfant en classe, on ne doit pas seulement se centrer sur ses apprentissages, il faut aussi prendre conscience de sa famille, de sa situation de vie. Ce cours m’a permis de me rendre compte que la famille avait une place élémentaire dans la prise en charge. Il faut appréhender la personne dans sa globalité et ne pas la réduire à un seul élément de son identité. La famille est un point structurant et fondamental dans la vie. Plus on aura cette prise de conscience par rapport à la place primordiale de la famille, plus on sera à l’écoute et ainsi on pourra mieux accompagner la personne dans son suivi.

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   La notion du handicap va être vue et vécue autrement en fonction de la famille et la culture. Malgré tout le handicap ne prive pas d’une vie « normale ». On peut vivre avec une déficience si l’accompagnement le permet. Le handicap est dans la société et non pas chez la personne.

Seulement, les réactions peuvent être différentes suites à l’annonce de handicap. La manière dont l’annonce et l’accompagnement sera mis en place aura un rôle important dans la vie de la personne en situation de handicap, mais aussi pour son entourage. Si ça ne se passe pas bien, beaucoup de difficultés peuvent émerger.

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   Chaque famille fonctionne différemment et a sa propre culture. Il faut la respecter et en avoir conscience. Par rapport à une situation inventée, je vais développer une situation familiale basée sur un modèle russe.

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Voici la présentation de ma situation familiale inventée :

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   Anastasia est une jeune fille de 7 ans. À l’âge de 6 ans, les médecins ont détecté des troubles moteurs. Elle a une triplégie. Sa déficience touche ses membres inférieurs touchés avec un membre supérieur. Son handicap est apparu suite à un accident de voiture où son papa était au volant. Il est malheureusement décédé durant l’accident sous les yeux de sa fille.

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   Sa maman ne parvient pas à faire son deuil. Elle se noie dans l’alcool et ne s’occupe plus beaucoup de ses enfants. Elle n’a pas non plus accepté le handicap de sa fille et a tendance à agir violemment envers sa fille lorsque celle-ci éprouve certaines difficultés motrices et des lenteurs.

Anastasia a un grand frère de 13 ans qui est en pleine crise d’adolescence et qui a tendance à fuir de la maison et partir avec ses amis. Il se sent incapable d’aider sa maman et sa sœur, il ne sait pas comment s’y prendre. La jeune fille se retrouve souvent seule face à ses difficultés. De plus, elle n’a pas été prise en charge par des spécialistes suite au refus du handicap de la maman. Elle ne bénéficie pas non plus d’adaptation à l’école pour son handicap. Elle est donc en échec scolaire et suite à ça on observe certains signes de décrochage scolaire. Son école ne met rien en place. Les professeurs ont tendance à ignorer ses difficultés pour ne pas devoir plus travailler en cherchant des adaptations.

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   Pour les enfants en situation de handicap en Russie, les insertions dans le milieu scolaire sont très difficiles. Et l’accès aux écoles spécialisées est très compliqué. La scolarisation des élèves en situation de handicap en Russie reste une problématique importante dans l’éducation. Cependant le gouvernement russe essaie d’améliorer la situation pour mettre des infrastructures en place.

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   Heureusement, Anastasia peut compte sur l’aide de sa grand-mère. Car dans les familles russes, les femmes ont tendance à porter une grande responsabilité par rapport à la présence et la chaleur affective.

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   Étant donné que sa maman est démunie et pas apte à faire face psychologiquement à la situation la grand-mère d’Anastasia vient aider dès qu’elle le peut à leur maison pour surmonter ces épreuves.

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   Suite au décès du papa, la situation financière de la famille se révèle très difficile. Car dans la sociologie soviétique à la campagne, les femmes sont généralement des femmes au foyer. La maman n’avait donc pas d’emploi et elle n’en a pas trouvé après l’accident.

La grand-mère fait donc appel à des spécialistes pour qu’on vienne en aide à sa famille, mais principalement à sa petite fille.

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Quels sont les besoins ?

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• Anastasia a besoin d’adaptations et d’aménagements à l’école et à la maison.

• Besoin d’un suivi psychologique.

• Besoin de redonner goût à l’école.

• Besoin de rapporter de l’harmonie dans la famille et l’amour de sa maman.

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Quelles sont les pistes d’actions ?

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• Proposer une médiation.

• Mettre en place un suivi psychologique pour Anastasia, sa maman et son frère.

• La maman doit être aidée pour accepter le deuil de son mari et le handicap de sa fille.

• Sensibiliser les professeurs au handicap d’Anastasia au sein de son école, les informer, leur donner des pistes d’adaptations et d’aménagements.

• Sensibiliser et informer les élèves de la classe de son handicap et inciter à la solidarité.

• Mettre en place un suivi par des spécialistes pour Anastasia par exemple entre orthopédagogue, enseignant, ergothérapeute et médecin.

• Inciter à une collaboration entre différents spécialistes.

• Montrer différents logiciels d’adaptation pour l’aider dans sa scolarité.

• Mettre en place des remédiations en utilisant des outils adaptés à ses besoins.

• Faire appel à des associations.

• Adapter l’aménagement de la maison pour faciliter le quotidien.

• Veiller à avoir un suivi médical régulier.

• Favoriser la relation de fratrie, conseiller le frère sur comment il peut venir en aide à sa sœur.

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   En conclusion, il est important de ne pas négliger la situation familiale de l’enfant, mais bien de la prendre en considération. En tant qu’orthopédagogue nous n’allons pas agir comme des psychologues dans ce cas-ci, en revanche on peut conseiller certains psychologues pour leur venir en aide. L’aide qu’on leur apportera sera également adaptée en fonction des besoins. On se centrera sur les besoins les plus importants pour commencer.

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