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Déficience sensorielle

   Au niveau de la déficience visuelle, il existe une classification. En Belgique, on retrouve : le mal voyant léger, le mal voyant partiel/modéré, le mal voyant profond, la cécité partielle et la cécité totale. Cette classification peut varier en fonction du pays. En parallèle, il existe différents types de visions : floue, avec des tâches, centrale et tubulaire.

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   Les personnes ayant une déficience visuelle vont principalement rencontrer des difficultés au niveau de la prise d’information visuelle, mais aussi la transcription d’information à l’écrit. La lecture des textes, des graphiques, des images sera très difficile, il y aura donc des conséquences sur les apprentissages.

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Quels moyens existent pour essayer de pallier ces difficultés ?

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  • Aides visuelles à la lecture, par exemple des aides optiques, des ouvrages en grands caractères, des aides technologiques.

  • L’écriture braille.

  • Des supports audio et audiodescriptions.

  • Systèmes de transcription automatiques audio et braille.

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Quelle pédagogie adopter avec un enfant ayant une déficience sensorielle ?

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  • Le valoriser.

  • Inciter l’entraide et la collaboration au sein de la classe.

  • Expliquer les difficultés de l’enfant aux autres élèves.

  • Garder la même organisation de l’espace dans la classe.

  • Être attentif aux déplacements de l’enfant pour ne pas laisser des obstacles sur le chemin ou désigner quelqu’un pour le guider dans des lieux inconnus.

  • Être attentif à la place que l’enfant a dans la classe (éclairage, tableau, bruit, ne pas isoler).

  • Verbaliser beaucoup et donner des repères précis pour les indications.

  • Inciter à utiliser les autres sens pendant les apprentissages.

  • Adapter le temps de travail, les documents, les critères d’évaluation.

  • Favoriser l’évaluation orale.

  • Accepter la présence d’une aide ou d’appareils.

  • Vérifier si son matériel est en bon état et prêt à l’utilisation.

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   Pour la classification de la déficience auditive, on retrouve la petite déficience, la surdité légère, la déficience auditive modérée, la déficience auditive sévère et la déficience auditive profonde. Il existe également trois types de surdité : de perception, de conduction/transmission et neuropathie périphérique.

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Comment établir une bonne communication ?

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  • L’enfant doit voir le professeur et ne pas être gêné par un contre-jour.

  • L’enfant doit voir le visage du professeur.

  • Le professeur doit maintenir le regard pour ne pas couper la communication.

  • Il faut articuler normalement.

  • Il faut avoir un débit et un langage naturel.

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À quoi faut-il être attentif en classe ?

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  • Il faut être attentif aux bruits, car ils sont amplifiés par les appareils auditifs.

  • La place de l’enfant dans la classe est importante, il doit pouvoir facilement voir qui parle dans la classe tout en étant dans une position confortable.

  • Il faut lui signaler par un petit geste qui parle.

  • Utiliser beaucoup de repères visuels.

  • Encourager son autonomie.

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  Vous trouverez ci-joint les liens des différents documents pertinents qui développent ces éléments. Vous trouverez également différentes pistes pour aider les enfants ayant des déficiences visuelles et auditives dans leurs apprentissages de manière plus concrète.

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      Concernant l'ouïe, nous avons également  lu un article et nous avons dû choisir quinze mots clés qui illustrent les conséquences du handicap.

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  1. Le langage influencé par différentes caractéristiques/insuffisance langagière.

  2. Les facteurs intrinsèques (âge de l’apparition, type de surdité, degré de surdité).

  3. Évolution de la surdité.

  4. Besoin plus important de repères.

  5. Facteurs extrinsèques (potentialités intellectuelles, prise en charge, stimulations environnementales).

  6. Manque de contrôle audio phonatoire.

  7. Influence sur le comportement avec les autres : risque de vulnérabilité et impulsivité/caractériel ou agressif voir violent.

  8. Maladresse.

  9. Difficultés au niveau des repères spatio-temporels.

  10. Blessure narcissique.

  11. Mémoire visuelle surdéveloppée.

  12. Culpabilité des parents qui peut engendrer soit la surprotection soit la dépression.

  13. Jalousie de la fratrie.

  14. Ressenti de l’enfant : anxiété, manque de confiance en soi, instabilité, intolérance à la frustration, repli sur soi-même.

  15. Accompagnement (appareillage, outils, suivi).

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  Grâce à ce cours, j’ai pu redécouvrir mes sens et porter une attention plus particulière sur ceux-ci. Dans les gestes du quotidien, j’ai été plus attentive aux bruits qui m’entouraient. J’ai pu remarquer suite à cet exercice que je devenais plus sensible à certains bruits, car je développais plus mon ouïe et j’essayais de l’utiliser plus comme guide. Pour le visuel, j’ai pris l’habitude de me déplacer le plus souvent possible d’une pièce à l’autre connue dans le noir pour m’inciter à développer mes repères spatiaux et à prendre conscience des difficultés possibles. De plus, j’ai observé l’environnement pour essayer de détecter les différentes adaptations qui pouvaient aider tant aux déficiences visuelles qu’auditives.

 

   Pour conclure, j’ai pris connaissance des différents types et classification dans les déficiences sensorielles. J’en avais brièvement connaissance, mais maintenant je peux mieux comprendre les obstacles qu’ils peuvent rencontrer et ainsi chercher des adaptations plus adéquates répondant aux besoins de chacun. J’ai remarqué que se mettre dans la peau de l’autre et le vivre corporellement permet de mieux prendre conscience des difficultés et nous incite à avoir les bons gestes pour les aider.

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Sources utilisées pour réaliser le travail:

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