top of page

Troubles du spectre autistique

   Ce cours a éveillé beaucoup de curiosité chez moi. Grâce à ce cours, j'ai pu découvrir l'évolution de l'autisme à travers le temps. La vision psychanalyste m'a beaucoup étonnée et j'ai ressentie une forme d'injustice pour ces familles qui se sont senties coupables pendant des années.

   

   Malgré les recherches, l'autisme n'est pas encore très connu. L'autisme est un trouble qui m'intrigue beaucoup. Le cours m'a donné l'envie d'aller à leur rencontre pour essayer de mieux les comprendre pour pouvoir essayer de les accompagner au mieux dans notre société. 

 

  Dans le cadre du cours, nous avons dû lire un livre sur la pratique de l'intervention individualisée. Nous avons dû choisir un chapitre, le résumé et avoir un avis réflexif par rapport à l'orthopédagogie. J'ai choisi le chapitre 6 : faire face aux comportements-défis avec une approche positive.

​

   Ce chapitre m’a beaucoup intéressée, car c’est une problématique à laquelle on peut être confrontée dans notre métier. Dans nos formations, on ne nous enseigne pas toujours les bonnes techniques à utiliser. On risque donc de se retrouver perdu sur le terrain quand on est face à un comportement plus problématique.

 

   Tout d’abord j’ai trouvé ce livre très intéressant en tant qu’orthopédagogue. Il nous guide sur notre pratique et nous amène à avoir une réflexion sur notre manière d’agir. De plus, ils illustrent beaucoup « les théories » qu’ils expliquent à travers des situations concrètes ce qui permet de mieux comprendre le message. Ils proposent aussi des outils tels que des fiches que l’on peut réexploiter. Le but du livre me semble aussi très intéressant par rapport au rôle de l’orthopédagogue. Car il a pour but d’aider des personnes ayant un trouble où qui sont en situation de handicap à vivre dans notre société. Ils veulent outiller pour aider ces personnes à avoir des comportements adaptés.

 

  Plus particulièrement, dans ce chapitre, ils proposent des stratégies pour apprendre les « bons » comportements. Tout d’abord, il est essentiel de se rendre compte que par leur comportement ils veulent communiquer avec nous. Mais elle s’exprime avec les moyens qu’elle possède, son comportement.

 

  La première étape est l’identification communicative du comportement. À travers cette étape, il va falloir observer différents éléments pour émettre des hypothèses. Dans un second temps, on va proposer une solution. Soit en modifiant l’environnement soit en lui apprenant des comportements adaptés.

 

  Pour pouvoir avoir une hypothèse fonctionnelle, il faut tout d’abord se renseigner sur le comportement problème. On devra donc interroger les personnes habituelles qu’elle rencontre dans son environnement puis on va l’observer dans son quotidien.

L’hypothèse fonctionnelle a pour but de cerner la fonction du problème. Cependant, un comportement peut avoir plusieurs fonctions et inversement.

 

  Il faut donc commencer par recueillir des informations sur le comportement-défi. Pour cela, il faut le décrire et dire pourquoi on le considère qu’il est problématique. En parallèle, on va décrire le comportement souhaité et pourquoi ce comportement là est plus souhaitable. Cette démarche va permettre de distinguer les problèmes de comportements des déficits d’apprentissage.

 

  Ensuite, on analyse les antécédents, c’est-à-dire son environnement et son contexte. On peut observer différents facteurs : l’annonce de l’organisation de la journée, la densité de population mas aussi d’un point de vue social (où, quand, avec qui et dans quelle activité) et enfin les réactions de la personne.

Après avoir observé les réactions de la personne, on pourra donc poser une hypothèse fonctionnelle.

 

  Pour comprendre le but du comportement sur ce que cherche la personne en agissant de cette manière. Elle pourrait essayer d’attirer l’attention, vouloir un objet, ou un jeu. Ça peut aussi permettre d’échapper à une situation déplaisante. Ou alors, c’est pour obtenir un renforcement automatique.

 

  Suite à cette hypothèse fonctionnelle, on va pouvoir mettre en place un aménagement écologique où l’on modifie les conditions habituelles. Ces modifications peuvent porter sur :

​

  • Le lieu de vie

  • La nombre et la qualité des interactions

  • Les méthodes d’enseignement

  • Les buts et objectifs fixés

  • L’environnement

  • La prévisibilité des événements

 

  La programmation positive, peut aussi être une solution. Cette technique a pour but d’apprendre des moyens plus efficaces et acceptables pour s’exprimer. Par rapport à cette programmation, il existe cinq types de variations :

​

  • Apprendre les compétences générales et généralisables.

  • Apprendre des compétences alternatives.

  • Mettre en avant les comportements incompatibles.

  • Veiller à ce que la personne accepte/supporte certaines fonctions dans l’environnement.

  • Dispenser le renforcement.

 

  Enfin, pour agir sur le comportement-défi, il existe la procédure d’extinction. Quand la personne a un comportement non souhaité, il n’y a pas de réaction. Une autre alternative est le retrait qui consiste à isoler la personne pendant un temps déterminé. Il existe aussi la procédure de retrait où on reprend des renforçateurs. Ensuite, il y a la procédure de présentation d’une conséquence aversive. Cette méthode est utilisée dans des conditions très précises et quand le comportement est d’une extrême gravité. Pour finir, il y a la stratégie de réparation.

 

   J’ai trouvé ce chapitre très intéressant, car il nous permet de voir différentes pratiques. C’est une très bonne référence pour nous les orthopédagogues ou les enseignants, car nous ne se sommes pas beaucoup préparés à ces situations. On ne sait pas toujours comment réagir face à un comportement.

​

   Ces méthodes peuvent être utilisées dans différents contextes et pas seulement avec des enfants en situation de handicap. En découvrant ce chapitre, j’ai également pu retrouver certains points communs avec le cours de troubles oppositionnels et les recherches que j’avais réalisées dans le cadre de ce cours. C’est également une ressource intéressante pour l’autisme, car nous pouvons être confrontés à ce type de comportements. C’est donc un outil qui peut être utile avec un public très varié.

​

   Grâce à ce chapitre, je suis mieux aiguillée pour réagir face aux comportements-défi. C’est une ressource qui me semble importante à réinvestir dans les entretiens qu’on aura avec les enfants. Parfois on peut se sentir démuni face à certains comportements. Mais grâce à ce chapitre, on est mieux préparé. On nous incite à agir non pas dans l’impulsivité, mais en ayant une vision réflexive. Cette vision est essentielle dans le rôle de l’orthopédagogue, car il doit pouvoir avoir cette capacité d’analyse, d’observation pour émettre une hypothèse fonctionnelle. Pour ensuite, mettre des solutions en place pour résoudre cette situation complexe.

​

Source: Montreuil, N. , Deprez, M. & Magerotte, G. (2014). Pratique de l’intervention individualisée : tout au long de la vie. De Boeck.

​

​

​

​

​

​

bottom of page