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Législation et organisation des systèmes éducatifs

Dans le cadre du cours de législation et organisation des systèmes éducatifs, nous avons étudié les missions et objectifs de l'enseignement spécialisé.

 

Nous avons également vu les différents types qui existent dans le spécialisé.

   - Type 1 : arriération mentale légère.

   - Type 2 : arriération mentale modérée et sévère.

   - Type 3 : troubles caractériels.

   - Type 4 : déficience physique.

   - Type 5 : enfants malades.

   - Type 6 : déficience visuelle.

   - Type 7 : déficience auditive.

   - Type 8 : troubles instrumentaux.

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Nous avons également appris comment fonctionnait l'enseignement secondaire spécialisé.

Enfin nous avons vu comment l'inscription pouvait se faire, mais aussi l'intégration et l'inclusion.

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Ce cours m'a donc permis de mieux comprendre le fonctionnement de l'enseignement spécialisé. J'ai aussi découvert les différentes possibilités qui se présentaient à un enfant en situation de handicap. Ce cours était donc très intéressant car dans notre métier d'orthopédagogue il est important de maîtriser ses informations et de connaître les différentes possibilités et fonctionnements pour conseiller au mieux lors des inscriptions et des choix d'orientation scolaire.

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Pour l'évaluation du cours, nous avons dû réaliser l'analyse d'un projet pédagogique d'une école spécialisée. Mais aussi comparer les objectifs de l'établissement par rapport au projet de la Belgique. Ce qui est mis en place pour développer les différents objectifs. 

Ce travail a été réalisé par groupe de deux, j'étais avec Virginie Mets.

Nous avons choisi comme école La Clairière. Vous trouverez ci-dessous notre travail.

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Présentation de l’école spécialisée :

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   La Clairière comprend une section fondamentale et secondaire. Nous avons décidé de présenter l’établissement fondamental.

L’école fondamentale de La Clairière fut fondée par Mademoiselle Ghislaine Thieffry en 1960. Elle a été créée dans le but de répondre aux besoins des personnes présentant des déficiences mentales modérées à sévères (type 2).

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   Aujourd’hui, elle siège dans la commune de Watermael-Boitsfort et comprend plus ou moins 120 élèves de 2 ans et demi à 13 ans.

L’école collabore avec le Centre de Jour pour Enfants Scolarisés (C.J.E.S.) et offre ainsi différents services : médical, social, psychologique, éducatif et paramédical (logopèdes, kinésithérapeutes et ergothérapeutes).

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   Ils tendent au développement et à l’épanouissement optimal des élèves. Ils cherchent à faciliter leur insertion dans la société et visent donc à garantir leur développement individuel, leur intégration au sein d’un groupe et leur bien-être.  Pour ce faire, ils proposent des pédagogies diversifiées et des méthodes adaptées aux besoins de chacun.

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Comparaison du projet éducatif aux objectifs de l’enseignement spécialisé

 

1. Aider chacun à définir et atteindre son projet professionnel, chaque élève doit venir avec un projet bien particulier.

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   L’enfant ne vient pas avec un projet bien particulier comme dans l’enseignement secondaire spécialisé. Cependant, chaque élève a un suivi qui lui est propre afin d’atteindre les différents objectifs qui vont être fixés par l’équipe pédagogique (PIA etc.). Ces objectifs sont fixés en début d’année dans le but d’amener l’enfant le plus loin possible.

 

Pour ce faire, différents outils sont mis en place :

  • Des outils de communication alternative : le sésame (méthode de communication verbale et gestuelle), les pictogrammes (ensemble de mots représentés par des images) et le PECS (communication par échanges d’images et de pictogrammes).

  • Des outils de lecture : la méthode BOREL-MAISONNY (méthode gestuelle et phonétique), lecture globale.

  • Des outils pour se repérer dans le temps : le semainier.

 

 

 

2. Permettre à chaque élève de bénéficier d’un accompagnement pédagogique, paramédical, psychologique et social.

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   Durant la journée, tous les enfants ont droit à des rééducations logopédiques et éducatives, de la kinésithérapie, de l’ergothérapie en fonction des besoins des élèves. Assurant ainsi un accompagnement personnalisé à chacun.

 

3. Assurer à chaque élève de façon individualisée une large éducation de base en fonction de ses besoins et potentialité.

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   Des objectifs sont définis et individualisés pour chaque enfant. Ceux-ci sont répartis dans différentes classes en fonction de leurs besoins spécifiques.

 

On retrouve ainsi cinq types de classes différents :

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  • Quatre classes familiales 

Elles visent à favoriser le bien-être et le développement de l’enfant en mettant l’accent sur la communication (verbale et non-verbale), l’autonomie et la socialisation.

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  • Quatre classes scolaires

Elles visent les mêmes objectifs que les classes familiales mais travaillent aussi sur les apprentissages scolaires ciblés en fonction du niveau de chaque enfant.

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  • Une classe Teacch

Classe réservée aux enfants porteurs d’autisme (6-7 enfants maximum). Elle tend à développer leurs capacités et à s’épanouir dans un cadre sécurisé. Le programme de la classe est construit sur un enseignement individualisé où l’espace, le temps et la méthode de travail sont très organisés.

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  • Une classe d’enseignement individualisé

Classe réservée aux enfants nécessitant une pédagogie spécifique (6-7 enfants maximum). C’est-à-dire des enfants présentant des difficultés tels que de la dysphasie, des comportements inadaptés dans un groupe, des troubles de l’attention etc. Chaque enfant a un horaire et un programme d’apprentissage qui lui est propre.

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  • Une classe pour les enfants polyhandicapés

Classe réservée aux enfants ayant des handicaps surajoutés (6-7 enfants maximum). Ces enfants n’étant pas assez autonomes en sortant des maternelles, ils sont placés dans cette classe afin de disposer de plus de temps et d’un rythme adapté à leurs besoins spécifiques.

 

4. Observer et évaluer de façon continue l’évolution de chaque élève.

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   Un PIA est mis en place pour chaque enfant. Ils cherchent un objectif central en équipe en tenant compte des demandes des parents. Cet objectif peut être plus scolaire ou plus basé sur l’autonomie ou sur le comportement etc. Celui-ci est évalué aux mois de janvier et juin. Si en janvier il est acquis, ils en choisissent un autre. Ils essaient également de mettre des objectifs concrets et réalisables afin de ne pas décourager les enfants et les encadrants.

 

5. Obligation de mettre les enfants dans les meilleures conditions d’apprentissage pour qu’ils se sentent bien dans le milieu scolaire et se réconcilient avec l’apprentissage, l’école.

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   Différents cours spéciaux sont organisés en complément des apprentissages spécifiques à chaque classe. Il existe des cours d’éducation physique, natation et psychomotricité, des cours de philosophies (morale, religion catholique et islamique) et des cours d’informatique.

Des cours sont également mis en place avec des maîtres spéciaux qui ont pour mission de les aider à collaborer à un travail de classe, de privilégier des compétences individuelles, de confirmer les émergences scolaires de l’enfant et d’organiser des remédiations.

 

6. Permettre de pouvoir trouver une voie d’intégration dans la société qui leur est propre.

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Différentes sorties à l’extérieure sont régulièrement prévues pour aider les enfants à se socialiser le plus possible. Ils proposent différentes activités : des cours de djembé, hippothérapie, des animations avec des chiens, aller au marché, partir en classe verte…

 

 

En conclusion, nous pouvons constater que différents moyens sont mis en place pour respecter chacun des objectifs.

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Sources utilisées pour la réalisation du travail:

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  • Mbo Gonda, A. (2018). Législation et organisation des systèmes éducatifs. Document non publié, Haute école Defré, Uccle.

  • http://www.laclairiere.be/ 

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