top of page

Troubles oppositionnels

Grâce au cours des troubles oppositionnels j'ai pu découvrir un nouveau trouble que je connaissais très peu. Nous avons vu la description de cet enfant à travers les domaines relationnel, cognitif, affectif, intellectuel, langagier, le stade sensori-moteur et sa structuration spatio-temporelle. J'ai trouvé ce cours intéressant par l'approche des différents domaines de l'enfant pour mieux le comprendre dans sa globalité.

     

   Qu’est-ce que c’est le trouble oppositionnel avec provocation ?

 

Ce trouble se manifeste par des comportements chroniques désobéissants. On observe un refus constant d’écouter les consignes, de respecter des règles ou de se soumettre à une autorité. Il existe deux types de caractères : l’opposition et la provocation.

 

Un comportement opposant est un comportement semblable à la période du « non » qui persiste. L’enfant semble lutter contre tout forme de pouvoir.

​

Ce comportement peut se manifester sous trois formes :

  • Opposition passive : l’enfant semble respecter la consigne donnée mais en réalité ne la met pas en pratique.

  • Opposition active : l’enfant refuse la consigne et n’a pas peur de s’opposer à ses parents.

  • Opposition passive agressive : l’enfant obéi à la consigne mais réagit violemment pour montrer son désaccord.

​

Un comportement provocant est un comportement où l’enfant cherche à provoquer en faisant des crises. Après avoir observé ce qui contrarie ses parents, il l’exploite pour obtenir ce qu’il veut. Il a également tendance à faire ses crises dans les endroits publics. ses comportements sont calculés.

​

     Quels sont les signes d’un trouble oppositionnel ?

​

  • Refus systématique d’écouter face à une autorité.

  • Tenir tête et ne pas craindre les conséquences de son désaccord.

  • Grosses crises de larmes.

  • Peut être violent.

  • Se met souvent en colère.

  • A tendance à embêter les autres délibérément.

  • Attitude provocatrice.

  • A tendance à se venger.

  • Les crises sont de plus en plus fréquentes et plus fortes.

  • Comportements opposants au-delà de l’âge normale.

 

     Quelles sont les raisons possibles d’un trouble oppositionnel ?

 

  • L’enfant n’est pas reconnu dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d’autonomie.

  • Il n’y a pas de lien de confiance entre l’enfant et les parents.

  • L’enfant a remarqué que quand il s’opposait il avait les comportements qu’il souhaitait de la part de ses parents.

  • Les parents ne posent pas de limites.

  • Une situation difficile qui est mal vécue.

  • Il pourrait avoir une origine génétique.

  • Un problème neurologique. Le TDAH qui n’est pas diagnostiqué peut être à l’origine des troubles comportementaux.

 

     Comment réagir face à ces comportements ?

 

Tout d’abord il est important de prendre conscience de la cause de ces troubles comportementaux.

La réaction des parents joue un rôle important pour l’attitude future de l’enfant. Réagir négativement à son comportement va faire baisser son estime de soi et le pousser encore plus dans des comportements autodestructifs. La punition n’est donc pas une solution.

Il est important de rester calme et de répéter la même consigne. Pour l’inciter à avoir des réactions positives, nous devons aussi en avoir envers lui en mettant en évidence ce qu’il fait bien et non pas ce qu’il fait mal. L’enfant a besoin de se sentir aimé, accepté et valorisé. La discipline positive est donc conseillée.

​

Éviter d’argumenter quand on demande quelque chose.

L’enfant a aussi besoin d’amour et qu’on lui consacre du temps.

Quand il est en crise, l’isoler un cours instant dans une pièce pour lui permettre de se calmer.

​

Mettre en place un tableau de motivation où on récompense les bons comportements.

Appliquer la règle des C : c’est un cadre cohérent avec des consignes claires, des consensus sur les conséquences et à mettre en pratique avec calme et constance.

Montrer nous-même les bonnes conduites pour résoudre un problème : en se parlant, se calmant, respirer puis formuler ses attentes sans laisser trop de place à l’émotionnel puis quitter la pièce ou changer de sujet comme si de rien n’était.

 

     Comment éviter l’opposition et l’argumentation de l’enfant ?

 

  • Répéter la demande jusqu’à ce qu’il l’applique.

  • Ne rien changer à cette demande : pas de nouveau choix ni marchandage.

  • Rester calme et ne pas renter en discussion ou argumentation avec lui.

  • Si l’enfant élève le ton de sa voix réagissez en baissant le vôtre.

 

     Comment bien féliciter l’enfant ?

​

  • Ne pas sous-entendre de reproche dans la félicitation.

  • Souligner un bon comportement ou une bonne attitude.

  • Le féliciter quand vous êtes seul avec lui et pas face aux autres.

  • Féliciter un peu après le bon comportement et non pas directement.

  • Ne pas le regarder dans les yeux en le félicitant pour ne pas être dans une situation confrontant, mais plutôt le féliciter tout en faisant autre chose.

  • Montrer qu’on porte de l’attention sur les comportements positifs et non ceux négatifs.

 

     Comment l’orthopédagogue peut-il intervenir ?

 

  • Prendre connaissance du diagnostic et des tests pluridisciplinaires.

  • Observer ses réactions et attitudes avec les différentes personnes, lieux et activités.

  • Agir auprès des responsables qui peuvent avoir la charge de l’enfant en les sensibilisant. Il faut leur expliquer ce qu’est le trouble oppositionnel avec provocation pendant des réunions que l’on organise.

  • Sensibiliser les autres enfants de la classe sur ses difficultés.

  • Discuter avec toute l’équipe, réfléchir à des solutions et proposer différents aménagements pour répondre aux besoins de l’enfant.

  • Conseiller sur une attitude propice aux bons comportements.

  • Mettre en place un PAI.

​

Sources utilisées pour réaliser le travail :

​

​

​

bottom of page