Dans le cadre de cette option, nous avons approfondi le cours par rapport aux développements de l'enfant aveugle: psychologique, psychofamilial, psychomoteur, psychocognitif, social et affectif.

Pour l'enfant sourd, nous avons vu le dépistage, les différentes surdités puis différentes méthodes pour permettre de développer la communication.

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   Ensuite, nous avons dû créer nous-même un outil pour aider à apprendre le braille ou alors adapter un jeu. Dans mon groupe, nous avons décidé de créer un livre pour apprendre le braille des différents vêtements. Vous pourrez voir les photos ci-dessous du livret réalisé avec Mariam Lamrani et Amandine Gilbant.

J'ai beaucoup apprécié cette activité car tout d'abord on est mis en situation par rapport à notre futur métier. Grâce à la mise en pratique, on prend également conscience de toutes les adaptations qu'il faut mettre en place et toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. De plus, au dernier cours nous avons pu tester le matériel réalisé par l'autre groupe. Nous avions donc les yeux bandés. Nous étions face à une situation réelle d'une personne ayant une déficience visuelle. J'ai pu constater que j'avais différentes stratégies pour jouer mais malgré cette stratégie ce n'est pas toujours évident et on a tendance à être plus lent. J'ai donc pu constater en pratique la théorie qu'on nous apprenait aux différents cours.

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Voici quelques explications concernant le braille

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   Nous avons appris que le Braille est, en réalité, le nom de Louis Braille : fondateur de la méthode du braille. En effet, suite à une infection de ses deux yeux, il développa une technique en relief permettant aux personnes aveugles d’écrire et de lire les lettres, les chiffres, les signes de ponctuation ainsi que les notes de musique. Depuis lors, le braille permet une réelle ouverture au monde aux personnes porteuses d’une déficience visuelle.
 

Quelques pistes d’intervention pour l’orthopédagogue :
 

   Pour apprendre le braille à un élève, il est important de veiller à solliciter les compétences suivantes chez l’enfant porteur d’une déficience visuelle :

• 1e compétence : pouvoir acquérir un niveau de langage élaboré.

• 2e compétence : pouvoir affiner sa perception tactile.

• 3e compétence : pouvoir développer les mouvements bi-manuels.

• 4e compétence : pouvoir maîtriser les mouvements latéraux, latéralisation.

 

Elles doivent être développées au même moment que le goût du livre, de la lecture apparaît :
Exemples d’activités : faire le tableau des présences avec des prénoms, faire un calendrier, les contes, écouter des histoires, livres en relief, jeux à relief (Ex : domino), découverte des dalles de motricité sensorielle dans les arrêts métros. Aussi, l’enfant a besoin de contes pour pouvoir se construire.
 

Quant à notre activité, elle a pour objectif de mobiliser la seconde compétence, à savoir : permettre l’affinement de la perception tactile de l’enfant. Toujours est-il que cet outil est adapté aux enfants en situant en début du primaire.

En réalisant notre livre, nous l'avons adapté pour les voyants et non-voyants. Un adulte ou un autre enfant voyant peut lire l'histoire grâce aux textes écrits. Mais les non-voyants peuvent aussi lire grâce aux textes écrits en braille. Pour aider à apprendre le braille, en-dessous de chaque vêtement est écrit en braille le mot qui correspond. Ainsi ils peuvent associer le mot en braille à la sensation et à la forme qu'ils touchent. Nous avons été attentives aux textures pour essayer d'être le plus fiable à la réalité et pour leur permettre de se faire une représentation mentales des vêtements.

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